Dernière étape aux Baux de Provence :
Et nous voici tout en haut du village, à l'intérieur de la citadelle à la vue imprenable :
Une jolie vue du site grâce à cette maquette :
Allez, on va se promener dans cette place forte médiévale de 7 hectares où subsistent les vestiges, ou non, des tours Sarrazine et Paravelle, le colombier seigneurial, la chapelle castrale et la chapelle Saint-Blaise, l’ancien hôpital Quiquéran.....
Ici, on reconnaît bien la chapelle Saint-Blaise
On y passe un film sur la Provence.....
Il ne reste plus grand chose de l'hôpital Quiquéran élevé en 1583 par la femme du gouverneur des Baux, Jeanne de Quiquéran. Belle façade à portique et galerie haute à l'étage. Les malades y ont été accueillis jusqu'à la révolution.
De tous côtés une vue époustouflante, d'Aix à Arles et au-delà. Ce plateau rocheux est à 245 m......... :
Une mer d'oliviers remplacés en partie par des vignes car des gels successifs ( 1789 et 1956) décimèrent 80 o/° des arbres. On y trouve quelque 340 hectares répartis entre 13 domaines et on replanta des oliviers ( 290 000 arbres cultivés en vergers ).
Difficile d'imaginer les lieux avec ce qu'il reste. Avant d'arriver au donjon, tout en haut et qui était le logis du seigneur et de sa famille, il y avait une première basse-cour desservant un grand bâtiment résidentiel comprenant la chapelle, des salles voûtées, la citerne et la maison du four :
Et, là, on s'enfonce. C'est le trou aux lièvres, seul passage permettant l'accés direct au château. Ce souterrain débouche de l'autre côté du rocher et était surveillé par des gardes postés dans une galerie le surplombant.
Exposés aussi le système de défense avec toutes les machines adéquates !!!!!!
Le bélier, machine de siège, avec une longue poutre armée d'une tête en fer et protégée d'une charpente de panneaux de bois épais, de peaux fraîches, de fumier ou de gazon :
Le trébuchet, le couillard et la bricole sont des machines à contrepoids mobile , des engins de jet servant à l'attaque et à la défense.
Le trébuchet est le plus imposant et sert à détruire les maçonneries et envoyer des projectiles ( 140 kg) par-dessus les murs. Il fallait 60 servants pour le manipuler !!!!
Le couillard est plus léger et sert à détruire les créneaux, les boulets pèsent de 30 à 80 kg et 4 à 8 personnes sont nécessaires. Rapide : 10 coups à l'heure sur 180 m. de portée.
La bricole sert à bombarder à vue les assaillants. Elle était souvent maniée par des femmes ( 20 au moins ). Les boulets, pierres taillées, gros galets étaient de 12 kg et portaient à 80 m avec une cadence de 1 tir par minute.
et maintenant, quelques gravures pour vous aider à imaginer les lieux :
l'hôpital :
un diaporama sur le maniement des armes finira notre balade :